NEWSLETTER AVRIL 2020 : La créativité donne sens à ma vie …
Personne ne m’oblige à me conformer aux valeurs et standards de la réalité dominante autour de moi, et pourtant, parfois, je m’y conforme. J’ai besoin de gagner ma vie. Je suis (encore/aussi) soucieuse du regard des autres, de ce qu’ils pensent même si je m’exprime créativement et d’une façon authentique. La pensée de l’abondance ne m’aide pas, à elle seule, à payer mes factures. Si je vais à l’encontre du courant, je peux m’attendre à plus de frictions que si je le suis et je ne peux espérer un retour financier positif…
Plus j’aurai foi en ma propre vision créatrice, plus j’aurai tendance à explorer des territoires non répertoriés (en avant sur mon temps, parfois… ;-)), plus je « communique » (newsletter, facebook, Instagram,…), plus je me sens libre d’être et de m’exprimer pleinement. Dans un langage qui vient du cœur et adapté, pour autant que possible, chacun comprenne. Ni artifice, ni tentative d’impressionner, aucune prétention à être ce que je ne suis pas : juste le désir sincère et vrai de partager.
Mais est-ce que cela permet aujourd’hui de gagner sa vie ? Peut-être, peut-être pas…
Le monde dans lequel nous vivons n’a pas encore atteint ce stade de confiance et d’investissement dans le processus créatif. Je ne peux me permettre de renier ces aspects de mon être : authentique et créatif, simplement parce qu’ils ne me soutiennent pas financièrement. Ces aspects sont essentiels à ma vie et au respect de Soi. Déclarer mon avis simplement, être « canal » pour transmettre des infos, inviter au dialogue, bâtir des ponts/liens entre les diverses perceptions des gens, stimuler la croissance/conscience/éveil… Des paroles et des gestes que bâtit une communauté.
Personne n’est destiné à être isolé, chacun est destiné à s’exprimer honnêtement. Mais le désir d’approbation bloque parfois l’autoexpression honnête/authentique/transparente. Sans la pleine réalisation de la créativité de chacun, la vie sociale devient terne, banale, restrictive et ennuyante. Il n’y a pas d’éclat, pas d’énergie, pas de diversité, pas d’échange.
Si je veux améliorer la vie de mes enfants et de mon entourage, je commence par honorer mon propre processus créateur d’abord, par appuyer mes enfants/amis/patients dans leur propre processus créateur ensuite. Ne pas me perdre dans les « affaires » de la vie. M’accorder des moments « pour moi » et « avec moi » pour honorer le Soi et des moments pour partager le fruit de mes réflexions/expressions/canalisations. Plus je ferais confiance à mon processus de création et à mes efforts pour appuyer celui des autres, plus je participerais à créer les conditions pour un monde sain et aimant. De façon croissante, comme je m’engage dans le rituel d’honorer le Soi (=ma divine présence « Je suis »), je vois que l’appui financier à mon processus s’établit dans ma vie. Ce genre d’appui ne se bâtit pas en un jour, malgré les promesses des programmes/prophètes de l’abondance. Il évolue avec le temps, au fur et à mesure que l’engagement/qualité de présence à ma divine énergie « Je suis » prend racine et atteint les profondeurs de l’être. Poursuivre ce en quoi je crois, tout cela fait sens dans ma vie.
Avec Vous, pour Vous !
De la théorie à la pratique : SOIGNER
C’est s’occuper du bien-être de quelqu’un, être attentif à prévenir ses désirs, à lui faire plaisir. Procurer les soins nécessaires à la guérison de quelqu’un.
Soigner engage totalement la personne qui s’occupe de l’autre ; c’est un acte fondé sur la BIENVEILLANCE (altruisme, conscience, empathie, prévenance, solidarité) qui implique une responsabilité personnelle directe. On peut soigner pour témoigner de la gentillesse, pour éviter que l’état d’une personne ne s’aggrave, pour lui prodiguer bien-être et réconfort. Soigner signifie aussi l’existence d’une souffrance physique, morale, émotionnelle, psychique,… qu’il faut accompagner à apaiser. Soigner est synonyme aussi de présence et de prise de conscience.